L'aéroport de Charleroi dispose désormais également de son mât de caméras 'Tour numérique'
Une nouvelle étape importante dans le projet de tour numérique de skeyes pour les aéroports wallons
Cette semaine, un mât de caméras et d'antennes a été installé à l'aéroport de Charleroi dans le cadre du projet 'Digital Tower' (DiTo) de skeyes, en étroite collaboration avec la SOWAER (Société Wallonne des Aéroports). Ce projet innovant et complexe devrait être pleinement opérationnel d’ici fin 2026. A partir de cette date, le trafic aérien des aéroports de Liège et de Charleroi sera géré à distance depuis un centre de contrôle aérien numérique situé à Namur. La SOWAER, le gestionnaire des aéroports wallons, et skeyes, y construisent ensemble le premier centre de tours de contrôle numériques de Belgique. Le 20 novembre 2023, un mât similaire a déjà été installé à l'aéroport de Liège.
Le nouveau mât à Charleroi, d'une hauteur de 37 mètres, est équipé de caméras à haute résolution et d'une technologie avancée permettant aux contrôleurs aériens de surveiller le trafic aérien à distance avec précision. Le mât est plus haut que la tour de contrôle actuelle et permettra au contrôle aérien de gérer minutieusement tous les mouvements des avions au sol, pendant le décollage et l'atterrissage, ainsi que dans l’espace aérien autour de l'aéroport. Grâce à cette technologie avancée, les contrôleurs aériens disposeront de plus d'informations que ce qui est normalement visible à l'œil nu, ce qui est particulièrement important en cas de mauvaises conditions météorologiques. Cela contribue à améliorer la sécurité et l’efficacité du trafic aérien. Le mât a été placé dans la partie sud de l'aéroport, à 500 mètres de la tour de contrôle actuelle.
D'ici quelques semaines, les images des caméras de Charleroi seront déjà visibles dans le centre de test DiTo de skeyes à Steenokkerzeel, à proximité de Brussels Airport. Les mouvements des avions aux deux aéroports, distants de 85 km à vol d'oiseau, y seront projetés sur des écrans en temps réel à quelques mètres l'un de l'autre. Il s'agit de tester et d'optimiser les systèmes, afin que des améliorations puissent encore être apportées avant la mise en service du centre de contrôle aérien à Namur.