La direction de skeyes met des solutions structurelles sur la table
Lors de la concertation sociale d’aujourd’hui, la direction de skeyes a recueilli toutes les propositions dont quelques-unes étaient déjà sur la table depuis un certain temps, susceptibles d’apporter des solutions structurelles pour l’avenir de l’entreprise. Ces solutions permettent entre autres d’apporter des réponses aux points qui avaient été allégués formellement.
Recrutements
Afin de garantir la continuité, skeyes a déjà recruté ces dernières années, surtout pour les contrôleurs aériens. Ces recrutements ne commencent à porter effectivement leurs fruits que maintenant, car les candidats contrôleurs aériens ont à présent terminé leur formation de deux ans. La capacité maximale du nombre d’étudiants pouvant simultanément effectuer leur stage dans les tours de contrôle est désormais atteinte.
En vue d’apporter plus rapidement des renforts aux effectifs du centre de contrôle aérien CANAC 2, la direction propose de recruter directement des collaborateurs pour ce centre. Jusqu’à présent, les collaborateurs pour CANAC 2 devaient avoir travaillé quelques années dans les tours avant de pouvoir accéder à CANAC 2. Il va de soi que les contrôleurs tour actuels qui ont l’intention de passer à CANAC 2 peuvent toujours le faire.
Les clients de skeyes demandent également un service minimum garanti, tel qu’il s’applique dans d’autres secteurs (par exemple à la SNCB).
Rostering et carrière
Depuis plus d’un an, des négociations sur les grilles horaires et la carrière des contrôleurs aériens sont en cours et des propositions finales sont sur la table.
Par ces propositions, la direction souhaite répartir les prestations de manière équitable parmi l’ensemble des contrôleurs aériens, en tenant compte de l’âge des personnes concernées. Il s’ensuit que la réglementation en matière de fin de carrière et d’interruption de carrière pourront s’appliquer correctement et sans délai.
La proposition de la direction prévoit un cycle fixe, selon lequel tous les contrôleurs aériens devront travailler maximum 6 jours d’affilée.
Dans le nouveau système, tous les contrôleurs aériens travaillent maximum 35 heures par semaine, comme prévu pour l’instant, y compris les services de stand-by. Sur base annuelle, tout le monde effectue entre 164 et 198 shifts (selon l’âge et l’entité). Cette nouvelle organisation du travail représente une augmentation salariale moyenne de facto de 8 à 20% (en fonction des unités et des profils).
Des améliorations pour tous
La direction a également fait les efforts nécessaires pour les collaborateurs des services techniques et de la météo, entre autre sur le plan des indemnités et des primes pour le travail en équipe, de nuit et le week-end et pour les interventions d’urgence, en raison des circonstances de travail changées et de la continuité des services.
La direction veut s’atteler à l’amélioration permanente du service presté, mais en même temps réaliser un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de ses collaborateurs. Elle est convaincue que les propositions à présent sur la table permettront d’atteindre ces deux objectifs.